De nombreux hôpitaux s’inquiètent en matière de protection des informations confidentielles relatives aux patients. Le Grand Hôpital de Charleroi a trouvé une solution appropriée à cette problématique grâce au cloud.
Les dossiers des patients, les radiographies, les résultats des scanners et des IRM : le nombre de fichiers (comportant des photos/images) dans le domaine de la santé croît fortement chaque année et ceux-ci représentent actuellement au Grand Hôpital environ 250 téraoctets. Sachant que des travaux de construction devraient être entrepris dans le futur, l’hôpital réfléchit déjà à la manière la plus adéquate pour conserver ces données, les protéger et en assurer la sécurité. Pierre Jacmin, Directeur des départements Technologie et Systèmes d’Information et Infrastructures du Grand Hôpital, explique les défis auxquels les services internes du GHC doivent faire face : « Dans le cadre des travaux de construction envisagés, se pose la question suivante : devons-nous créer deux centres de données séparés comme cela est le cas dans les bâtiments actuels ou devons-nous recourir à une solution externe comme le cloud ? ».
Une protection optimale
Les données conservées dans le cloud peuvent être sécurisées de manière optimale par des partenaires spécialisés. Le cloud est même dans certains cas une solution de stockage plus sûre que les locaux de l’hôpital lui-même où, par exemple, une panne électrique peut toujours se produire. La protection des données dans le cloud est également organisée de façon optimale. Les atteintes à la confidentialité des informations sont, dans 40 à 60 % des cas, imputables à une négligence, à des fautes humaines ou à une utilisation inadéquate.
Dès lors, le passage à un système de cloud configuré avec expertise permet de réduire fortement de tels risques. Ceci peut permettre de prévenir jusqu’à 70 % des erreurs. En matière médicale, les avantages sont également évidents. On peut songer notamment au roulement des équipes, aux vacances et week-ends. À des moments aussi cruciaux, il arrive que les informations ne soient pas transmises directement. Ceci peut avoir des conséquences dramatiques pour le patient.
Pour les organisations et les équipes
Le cloud permet toute l’année – sur une base de sept jours sur sept et de 24 heures sur 24 – un accès sécurisé aux utilisateurs. Dans ce cadre, la solution tient compte des différentes organisations et équipes médicales. Le cloud garantit ainsi une continuité, même en cas de catastrophe naturelle. Pierre Jacmin : « Nous sommes par ailleurs très stricts au regard du principe : un seul utilisateur, un seul identifiant de connexion, un seul mot de passe. Ainsi nous savons à chaque fois qui a accédé à un dossier et à quelle partie de celui-ci, quand cela a eu lieu et si cette personne s’est contentée de lire le dossier ou si elle l’a modifié. »
Le cloud n’est pas seulement intéressant pour l’hôpital, il présente également des avantages pour la santé publique. Ainsi, grâce à un accès sélectif à des millions de données, il devient possible d’améliorer la qualité tout en abaissant les coûts. Cela contribue à améliorer le système de santé. Ainsi, les données anonymes de patients souffrant d’une même maladie peuvent être comparées les unes avec les autres. Sur la base des tendances recensées, il est ensuite possible d’établir clairement quels traitements sont les plus efficaces.
Il va de soi que, dans ce cadre, la protection des données est fondamentale. Le certificat ISO/IEC 27018 attribué à Microsoft Azure Site Recovery est la garantie d’une protection optimale des informations dans le cloud. Pour en savoir plus au sujet d’Azure Site Recovery. Ce processus permet d’épargner pas mal de soucis aux hôpitaux en matière de protection de données.