Infographic: Au secours, il est déjà si tard?
75 % des PME belges gagnent du temps grâce à la technologie
Microsoft
Le travail au sein d’une PME génère-t-il plus ou moins de stress qu’un travail de bureau dans une grande entreprise ? Pourquoi certaines personnes éprouvent-elles le besoin de lancer leur propre affaire ? Et ces nouveaux entrepreneurs tiennent-ils longtemps le rythme initial ? Nous avons recueilli les réactions de 13.000 entrepreneurs partout en Europe dans le cadre d’une étude de grande envergure. Nous avons soumis les résultats les plus révélateurs à Mieke Neven qui a été nourrie à l’esprit d’entreprise dès le berceau. Elle est aujourd’hui à la tête d’une entreprise florissante, Burocad, une imprimerie numérique, et est donc parfaitement au fait des préoccupations et des défis que rencontrent les entrepreneurs en Flandre. C’est ainsi que nous sommes arrivés à quelques conclusions remarquables…
Sortir des sentiers battus
Les raisons motivant la création d’une propre entreprise sont très diversifiées en Belgique. Il est étonnant de constater que plus de la moitié des entrepreneurs sont insatisfaits ou incertains de leur propre situation de travail. Quinze pour cent souhaitaient un avenir plus sûr, 17% recherchaient un meilleur équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle, et pas moins de 19% décrivent leur ancienne affectation en des termes peu flatteurs comme « affligeante » ou « navrante ».
Un petit tiers des personnes interrogées (30%) reconnaissent qu’une PME offre plus de possibilités pour concilier les vies privée et professionnelle. Devenir son propre chef ou travailler en plus petits groupes de manière à se prendre davantage en main présente donc clairement des avantages.
C’est également la conclusion à laquelle Mieke Neven, gérante de Burocad, est arrivée, bien qu’elle n’ait jamais travaillé pour un patron. « Dans ma famille, j’ai non seulement découvert le plaisir du succès, mais j’ai également ressenti, enfant, que l’entrepreneuriat pouvait être « passionnant » et « sympa ». Les délais très serrés contrebalancent mon aspiration à la procrastination », constate Mieke en riant. « Si je dois rester rivée de neuf à dix-sept heures à un bureau, je deviens particulièrement nerveuse. C’est assez paradoxal, mais c’est le caractère particulièrement exigeant de mon métier qui me permet de trouver la paix et la sérénité intérieures. »
Destination stress ?
À l’instar de la plupart des entrepreneurs, Mieke se rend compte que l’exercice d’un contrôle accru sur son environnement de travail peut aussi être un facteur très stressant. Pas moins de 33% des personnes interrogées avouent que le travail au sein d’une PME génère plus de stress. Dans les entreprises plus âgées, ce taux culmine même à 37%. Le plus grand danger pour les entrepreneurs est de commencer sur les chapeaux de roue et puis, après cette première décharge d’adrénaline, de perdre la passion et de lever le pied. Nous constatons que ceux qui estimaient que l’argent était le principal moteur pour entreprendre (22%) commencent rapidement à déchanter. En revanche, ceux qui recherchaient plus de plaisir (19%) et un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée (14%) affichent une croissance supérieure et plus rapide.
« Je remarque que mes collaborateurs dépassent les attentes des clients. Même si je me rends compte que le stress est de la partie, il n’en reste pas moins que les réactions des clients nous donnent de l’énergie. Des retours positifs nous aident énormément pour pouvoir conclure des projets avec un bon feeling », explique Mieke. « Je responsabilise et autonomise aussi mes collaborateurs. Je prône le droit de participer et de prendre des décisions de sorte qu’ils puissent aussi s’épanouir dans leur passion. »
Zéro frustration
La plupart des PME indiquent que la technologie leur permet de mieux organiser leurs journées et de réduire la pression du stress. Trois quarts des Belges interrogés indiquent qu’ils gagnent beaucoup de temps grâce à la technologie. Presque autant de PME (69%) l’utilisent comme moyen de flexibiliser le travail. L’automatisation de l’administration (43%) et le travail sans papier (38%) assurent clairement plus de sérénité.
« Dans mon entreprise, la technologie motive très certainement la passion. Nous veillons à ce que celles et ceux qui sont plus productifs à la maison puissent aussi y travailler. Grâce à de bons contrats de services avec nos fournisseurs IT, nous évitons aussi des frustrations. Nous pouvons toujours compter sur nos serveurs et notre connexion internet. Cela crée un climat de sécurité et ménage un espace de créativité », indique Mieke.
Orienté vers l’avenir
Près de 10% des entrepreneurs démarrent leurs activités sur les chapeaux de roue et engagent déjà du personnel après un an. Le besoin de pouvoir collaborer par voie numérique est donc élevé. Vingt-sept pour cent des entrepreneurs entendent ainsi permettre aux collaborateurs de travailler où et quand ils le souhaitent grâce au matériel et aux logiciels appropriés.
« En utilisant la technologie pour réduire le stress, les entrepreneurs peuvent se concentrer sur leur coeur de métier : fournir les meilleurs services et produits à leurs clients. » Marijke Schroos, Director – Partner & Customer chez Microsoft BeLux
Nous constatons que l’utilisation de la technologie en vue de réduire le stress renforce les chances de survie à long terme des entreprises. Un peu plus de 70% des jeunes entreprises passent le cap des cinq ans, environ la moitié, celui des dix ans. Plus de la moitié des PME (57%) restent optimiste pour l’avenir. « Nous entendons offrir aux PME tout ce dont elles ont besoin pour affronter l’avenir sans stress, de manière à entretenir la passion des entrepreneurs », souligne Dorien Aerts, SMB MarCom Lead chez Microsoft BeLux.
« La technologie ne pourra jamais remplacer nos collaborateurs ni leurs plus-values créatrices, mais peut nous aider à vaincre nos soucis et ceux de nos clients. Dans la sphère des PME, mon entreprise fait figure de « senior à», puisqu’elle existe déjà depuis plus de 20 ans. Et je n’ai pas l’impression que la passion s’étiole, bien au contraire ! », conclut Mieke.