Depuis deux ans environ, la start-up iQ Payments mène avec succès une expérience à Turku, une ville universitaire finlandaise. Les usagers peuvent y payer leurs déplacements en bus avec une application mobile et n’ont ainsi plus besoin de payer en espèces. Et ce n’est qu’un début. À l’aide d’Azure, la très polyvalente plate-forme sur le cloud, des possibilités supplémentaires viennent s’ajouter au système de paiement mobile.
À l’origine
Il y a quelques années, deux concepteurs imaginent un billet de bus par SMS. Mais avec ce système, ils se heurtent vite aux limitations de l’envoi de textos. Il faut disposer d’un système de paiement avancé et la montée en force du smartphone arrive à point nommée. Fondée par ces deux concepteurs, iQ Payments voit alors le jour.
Avec PayiQ, les résidents de Turku paient leurs billets de bus en choisissant leur mode de paiement favori, le billet numérique pouvant ensuite être immédiatement utilisé. Actuellement, l’entreprise est l’un des plus célèbres fournisseurs de systèmes de paiements mobiles en Finlande. Le caractère ouvert de PayiQ permet d’innover rapidement. La particularité de PayiQ, c’est d’utiliser à l’arrière-plan essentiellement la plate-forme sur le cloud Azure, associée à des technologies en Open source. Esa Tervo, PDG d’iQ Payments, explique : « Grâce à l’utilisation de Microsoft Azure, nous pouvons nous consacrer à ce qui est essentiel pour nous : proposer en toute liberté la solution de paiement mobile la plus novatrice. »
Contexte technique
Pour rendre le système de paiement mobile accessible au plus grand nombre, des applications pour Android, iOS et Windows ont été mises au point. De plus, l’application peut gérer des codes QR et puces NFC afin d’effectuer des paiements rapides.
« Grâce à l’utilisation de Microsoft Azure, nous pouvons nous consacrer à ce qui est essentiel pour nous : proposer en toute liberté la solution de paiement mobile la plus novatrice. »
– Esa Tervo : Directeur exécutif d’iQ Payments
À l’arrière-plan, iQ Payments utilise des langages de programmation en Open source. Tout fonctionne sur des serveurs Linux. Par ailleurs, l’entreprise technologique utilise Microsoft Azure pour améliorer les performances. Tuomo Parjanen a des arguments très clairs en faveur de l’utilisation d’Azure : « Nous avons opté pour cette plate-forme sur le cloud en raison de sa portée mondiale et de sa scalabilité flexible. Les diverses normes ISO en matière de sécurité et de confidentialité nous ont aussi convaincu de faire ce choix. »
Internationalisation
En plus de servir à acheter des titres de transport, l’application PayiQ fait aussi office de canal de communication. Les transporteurs peuvent par exemple communiquer des changements d’horaires ou des tarifs promotionnels spéciaux. De plus, les voyageurs peuvent aussi combiner des billets de bus avec des billets pour divers événements, par exemple expositions, salons et spectacles.
Après le succès du test mené à Turku, iQ Payments veut introduire le système de paiement mobile à d’autres endroits. Par conséquent, l’application mobile peut être utilisée dans un nombre grandissant de villes finlandaises. En plus de la Finlande, l’entreprise se prépare prudemment au déploiement dans d’autres pays. Il existe ainsi déjà des perspectives en Espagne, en Belgique et en Russie. De plus, la start-up est en négociation avec différentes entreprises au Maroc.
Projets d’avenir
Tuomo Parjanen, PDG d’iQ Payments, a encore plus de projets pour l’avenir : « Nous allons étendre PayiQ au paiement de taxis, voitures de location, voyages en train et locations de vacances. À terme, l’objectif est que les clients règlent leurs frais de voyage sur une base mensuelle, quel que soit le mode de transport utilisé. » Les créateurs de PayiQ pensent que le fait de simplifier les transports publics et de les rendre plus accessibles va inciter de plus en plus de gens à délaisser leur voiture.