« Nous sommes fiers d’être la première institution financière au Luxembourg à migrer l’ensemble de son système financier central vers le cloud. »
Laurent Pulinckx, CIO à la Bourse de Luxembourg, et son équipe ont aidé leur entreprise à franchir une étape importante cette année. En devenant la première institution financière au Luxembourg à être autorisée par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF), organe de régulation, à migrer son infrastructure informatique vers le cloud, la Bourse de Luxembourg fait œuvre de pionnière parmi ses pairs.
« Toutes les institutions financières au Luxembourg sont réglementées par la CSSF », explique Laurent Pulinckx. « Et une partie de ces réglementations est liée à l’environnement informatique, car le monde de la finance n’est rien sans l’informatique.
« La CSSF avait pour habitude d’exiger que toutes les données financières soient stockées sur le territoire luxembourgeois même », ajoute-t-il. « Mais lorsque la CSSF travaillait sur une circulaire pour permettre aux institutions financières de migrer leurs systèmes vers le cloud, nous étions déjà en train de définir cette migration par anticipation depuis un certain temps. »
Ce fut un long processus de fournir à la CSSF toutes les assurances de sécurité et opérationnelles nécessaires en vue d’obtenir son approbation, mais avec l’aide de Microsoft, l’équipe de la Bourse de Luxembourg s’est engagée avec succès dans un avenir qui bénéficiera d’informations critiques liées aux données dans le cloud, d’agilité et d’innovation.
« Nous avions le choix entre plusieurs options, mais Microsoft était de loin le plus transparent dans la façon de gérer la sécurité et les incidents, ce qui était un facteur clé pour nous au moment où nous réfléchissions à la manière de répondre aux exigences du cadre, stipulées par la CSSF. »
Une bourse unique et soucieuse de la durabilité
Fondée en 1928, la Bourse de Luxembourg est loin d’être une nouvelle institution, même si elle est restée relativement petite en taille. « Nous sommes au total environ 130 employés et 30 consultants externes », déclare Julie Vichi, Communications Manager à la Bourse de Luxembourg.
« Et nous ne sommes pas une bourse classique », ajoute-t-elle. « Notre activité principale est la cotation de titres financiers, admis à la négociation sur les deux marchés opérés par la bourse. La Bourse de Luxembourg compte actuellement plus de 37.000 titres émis par environ 2.000 entreprises, institutions et émetteurs souverains dans plus de 100 pays. La bourse a une envergure véritablement mondiale et nous fournissons aux émetteurs un accès aux investisseurs internationaux. »
En 2016, l’entreprise s’est encore davantage différenciée de la concurrence en lançant la Luxembourg Green Exchange (LGX) – la première et la plus importante plate-forme d’instruments financiers durables. « C’est une plate-forme pour les obligations vertes, sociales et durables ainsi que pour les fonds socialement responsables, pour les investisseurs qui souhaitent investir dans des projets qui contribuent à des résultats environnementaux positifs, au développement durable ou à des causes sociales telles que l’éducation ou la lutte contre le chômage », explique Julie Vichi.
« Ce sont donc vraiment des titres financiers qui ont un double rôle : ils vous procurent un rendement financier, mais ils contribuent également à un changement positif. »
LGX s’est révélée être « une véritable réussite » qui a conduit la Bourse de Luxembourg à se voir décerner un « Global Climate Action Award » par les Nations Unies dans la catégorie Financement pour un investissement respectueux du climat.
« Le développement durable est peut-être ce qui caractérise au mieux la Bourse de Luxembourg et nous suivons de près les efforts déployés par Microsoft pour réduire l’impact des entreprises sur l’environnement », affirme Laurent Pulinckx. « Il y a toutefois deux autres mots qui nous définissent également. Premièrement, l’innovation. Nous voulons être en mesure d’apporter des solutions sur le marché plus rapidement que quiconque. Et deuxièmement, nous voulons faire preuve d’agilité. Parce que quand on est de taille réduite comme nous, l’agilité est fondamentale. »
Et c’est cet objectif – d’une agilité et d’une innovation accrues – qui a finalement conduit la Bourse de Luxembourg au cloud Azure.
Penser en dehors des sentiers battus avec la technologie du cloud
« Avant notre décision de migrer vers le cloud, nous avions ce que j’appellerais une configuration très traditionnelle », explique Kevin Lloyd, CTO à la Bourse de Luxembourg. « Il s’agissait d’un centre de données local, hors site, rien d’extraordinaire, rien de bien glorieux. »
« Cela nous a suffi pendant un certain temps », ajoute-t-il. « Mais c’est à proprement parler l’évolution qu’a connu et que connaît la Bourse de Luxembourg qui nous a incités à trouver une solution qui nous aiderait à répondre aux besoins futurs de l’entreprise. »
« C’est exact », poursuit Laurent Pulinckx. « N’oubliez pas que nous opérons sur le marché des cotations, qui est particulièrement compétitif. Pour nous démarquer sur ce marché, nous devons sortir des sentiers battus, inventer de nouveaux produits et de nouvelles façons de fournir des services à nos clients. »
« La question qui se pose dès lors est : comment pouvons-nous être innovants ? », déclare Laurent Pulinckx. « Et pour moi, la réponse est que nous devons pouvoir faire preuve de flexibilité, essayer de nouvelles choses, ce qui n’est pas vraiment possible avec l’infrastructure traditionnelle surannée dont nous disposions. Cette flexibilité nous permet de faire face à l’évolution du marché et de proposer de nouvelles idées rapidement, de réagir vite sur le marché.
« C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’envisager la migration vers le cloud Azure en 2018 », ajoute-t-il.
« Notre objectif est d’avoir la possibilité d’être nettement plus agile dans la manière dont nous fournissons de nouveaux services à nos clients, mais aussi d’établir la liaison beaucoup plus rapidement avec les toutes nouvelles start-ups FinTech qui offrent de très bonnes idées et un bon rapport qualité-prix pour autant que nous puissions les intégrer très rapidement. Et c’est ce qu’Azure nous permet de faire. »
Une solution cloud intégrée et transparente
« En tant qu’entreprise travaillant pour et avec d’autres entreprises, Azure est le choix judicieux », déclare Kevin Lloyd. « D’autant plus que nous utilisons déjà un certain nombre de technologies Microsoft différentes comme Azure Active Directory et la pile Microsoft 365. C’est dès lors une démarche logique et cohérente, surtout si vous comptez migrer votre infrastructure sur site vers le cloud. »
« C’est véritablement un guichet unique », ajoute-t-il. « Des outils tels que la suite Office et Microsoft 365 s’intègrent forcément bien à Azure, en particulier lorsque vous considérez des éléments tels que la sécurité et la conformité ainsi que les scénarios de protection globale des données. »
Mais le choix d’Azure par rapport à la concurrence allait au-delà de la simple comptabilité avec l’infrastructure existante de la Bourse de Luxembourg. Il s’agissait également de la transparence, de la sécurité et de la confidentialité que le cloud de Microsoft pouvait offrir, contrairement à d’autres.
« Nous avons examiné plusieurs options », se souvient Laurent Pulinckx. « Mais l’analyse a conclu que Microsoft était vraiment transparent du point de vue de la sécurité et dans la façon de pouvoir signaler un incident. Il s’agissait là d’un facteur clé de confiance, également nécessaire dans le cadre de la CSSF.
« De plus, l’une des règles mises en place par la CSSF est le droit d’audit. Cela signifie que la CSSF doit être en mesure de réaliser un audit de l’ensemble de l’infrastructure pour les services financiers du fournisseur, même si celle-ci n’est pas physiquement basée sur le territoire luxembourgeois. C’est un critère que nous pouvions également respecter avec Microsoft. »
Une équipe formidable qui construit une solution pour l’avenir
Il ressort clairement de notre entretien avec l’équipe de la Bourse de Luxembourg que la migration vers le cloud s’est apparentée à une transformation sismique. « Je pense que le dossier que nous avons soumis comptait environ 400 pages », explique Kevin Lloyd.
Le processus a pu se faire grâce à l’équipe de Microsoft avec laquelle la Bourse de Luxembourg a travaillé. « L’équipe Microsoft au Luxembourg fait un travail remarquable pour nous aider à trouver notre voie », affirme Laurent Pulinckx. « Nous avons des réunions hebdomadaires avec eux dans le but de nous soutenir. Et nous avons également obtenu une assistance pour des éléments technologiques spécifiques de la part de l’équipe Fast Track de Microsoft. »
« Oui, l’équipe Fast Track nous a aidé lors de la récente migration vers Microsoft 365 », dit Kevin Lloyd. « Et nous avons également pu compter sur son aide pour HDInsight, AKS, la pile de données et l’utilisation de Power BI avec notre classe de données, ainsi que sur une aide stratégique sur le financement de certaines initiatives que nous avons avec Windows Virtual Desktop. »
L’accent étant jusqu’à présent mis sur la mise en place de l’architecture, la Bourse de Luxembourg se concentrera désormais sur la migration d’un nombre sans cesse accru de charges de travail vers le cloud.
« L’objectif pour l’année prochaine est de migrer tous les utilisateurs vers la nouvelle solution », déclare Laurent Pulinckx. « Mais nous ne pourrons parler de véritable réussite que lorsque nous verrons que cette nouvelle infrastructure peut nous aider à assurer nos services de manière nettement plus efficace avec de courts délais de mise sur le marché et à entretenir des contacts plus étroits avec nos clients dès les tout premiers stades de la collaboration.
« Cette migration nous donnera cet avantage et nous permettra de continuer à être innovants et agiles.
« C’est notre but ultime », ajoute-t-il. « Permettre à la Bourse de Luxembourg de développer des solutions qui apportent une réelle valeur ajoutée à nos clients, ce qui au final apporte de la valeur à l’ensemble de l’écosystème financier. »