Il y a quelque temps, Benjamin Nizet s’est rendu à Nairobi, au Kenya. Son objectif ? Expliquer les possibilités d’Office 365 et d’autres technologies Microsoft dans le domaine de l’enseignement. Son voyage s’inscrivait dans le contexte du projet « MySkills4Afrika », dans le cadre duquel des employés de Microsoft se rendent dans un pays africain pendant une semaine pour partager leurs connaissances et leur expérience avec des entrepreneurs, des organisations ou des étudiants locaux. Nous entendons ainsi stimuler l’innovation et rendre la technologie plus accessible à tous.
Formation sur mesure
En sa qualité d’Account Manager Education, Benjamin Nizet a résolument choisi son secteur de prédilection. Les trois premiers jours, il a donné une formation au Département d’Afrique de l’Est du YALI RLC – le Centre de leadership régional de l’Initiative de leadership des jeunes Africains. YALI dispense des formations de quatre à six semaines à des personnes issues de 14 pays d’Afrique de l’Est consacrée à différentes thématiques : échanges commerciaux et entrepreneuriat, leadership social et administration publique. « Initiative de l’ancien président Obama, YALI totalise d’ores et déjà quelque 25 000 anciens élèves. J’ai donné cours à trois groupes sur l’utilisation d’Office 365 en classe, mais également dans l’administration scolaire. Une journée a été consacrée au personnel administratif, une deuxième, aux enseignants, et une troisième, aux personnes accompagnant les étudiants présentant un handicap. En scindant la formation, chacun a reçu des informations spécifiques pour son travail, qu’il sera en mesure de retenir pour la suite », explique Benjamin Nizet.
« Ils veulent que leurs élèves acquièrent les compétences nécessaires pour avoir leur mot à dire dans le monde. »
Après trois jours chez YALI, Benjamin Nizet s’est rendu à l’USIU, l’Université Internationale Africaine des États-Unis. Il y a partagé des conseils et astuces qui ont un impact positif sur l’apprentissage de Sway, Forms, Teams et OneNote. Les enseignants de YALI et de l’USIU s’investissent corps et âme pour leurs élèves, constate Benjamin Nizet : « Ils veulent que leurs élèves acquièrent les compétences nécessaires pour avoir leur mot à dire dans le monde. Je suis heureux d’avoir pu les y aider en partageant mes connaissances et mon expérience. »
Un local de classe inclusif
Tant la YALI que l’USIU portent beaucoup d’attention à l’inclusivité et aux outils nécessaires pour y accéder au sein d’Office 365. « Les enseignants ont vraiment fait de leur mieux pour que tout le monde participe pleinement aux cours. Cependant, leur manière de fournir le matériel didactique exigeait beaucoup de travail : pour les étudiants handicapés, ils ont ainsi, à chaque fois, fourni un contenu distinct. J’avais pour mission de montrer comment ils pouvaient utiliser leur matériel pédagogique pour tous les élèves grâce à des outils d’accessibilité au sein d’Office. Par exemple, un étudiant ayant une déficience motrice ou simplement une fracture du bras peut utiliser la fonction de synthèse vocale dans Word afin qu’il n’ait pas à saisir son texte avec le clavier ».
Benjamin Nizet s’est également attaqué aux obstacles à la communication. Elle n’est pas une sinécure dans une classe et une école avec des élèves issus de pas moins de 14 pays. « En fait, ce fut une expérience amusante. Nous plaisantions sur le fait que nous parlions tous mal anglais, alors j’ai suggéré que nous utilisions chacun notre propre langue. Je parlais le français, quelqu’un d’autre, le swahili ou une autre langue, et PowerPoint se chargeait de la traduction pour nous. Un excellent moyen de briser la barrière de la langue sur laquelle achoppent souvent les entrepreneurs et les dirigeants africains. »
« J’ai remarqué qu’ils nourrissaient de grandes ambitions et qu’ils avaient une vision claire de leur destination comme individus et comme continent. »
Une superbe expérience
Pour Benjamin Nizet, ce fut un peu comme un voyage au temps où il était enseignant et chercheur en pédagogie : « Au cours de ce projet, j’ai pu vivre mes deux passions : l’éducation et la technologie. Ce fut une superbe expérience, et je suis reconnaissant à Microsoft de permettre à ses employés de vivre de si grandes choses. Ce n’est pas seulement moi qui leur ai transmis mon savoir et ma passion. Mes « étudiants » ont partagé leur culture avec moi avec le même enthousiasme. J’ai remarqué qu’ils nourrissaient de grandes ambitions et qu’ils avaient une vision claire de leur destination comme individus et comme continent. J’ai rarement rencontré une telle soif d’apprendre et surtout d’agir. Si, pendant mon bref séjour à Nairobi, j’ai pu contribuer d’une manière ou d’une autre à cette dynamique, ma mission a été couronnée de succès ! »